Dans leur espace blanc, les deux danseur.es s’amusent à brouiller les pistes, usant de leurs costumes de superman, grenouille, princesse, ours. Elle et il s’échangent leurs déguisements comme des enfants qui se disent « et si on jouait à être… ». Elle et il s’imaginent magiciens et créent des animaux et des personnages fabuleux.
La force des costumes donne à tous-tes la possibilité d’accéder aux (super) pouvoirs correspondant à l’habit porté, et confère au geste un autre sens. Comme au carnaval, tous les changements sont permis, personne ne sait qui se cache derrière l’habit, dans une fête joyeuse et étrange. La place de chacun-e devient libre et fluide, comme dans un rituel populaire que font vivre les interprètes à hauteur d’enfants.