Énergies renouvelables et enjeux environnementaux
Bilan carbone
Un ensemble de mesures favorisent l’optimisation du bilan carbone de la Ville : la combinaison de plusieurs pratiques comme le mulching, l’arrosage automatique, l’utilisation de ressources locales ou encore la fauche tardive.
Le CO² participe activement au réchauffement et donc aux changements climatiques de notre planète. La diminution de ce gaz dans l’atmosphère est devenue un enjeu mondial. La Ville d’Albertville, à son échelle, avec l’équipe des Espaces Verts, participe à cet effort en faveur d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Comment ?
- En diminuant le nombre de déplacements,
- En faisant l’acquisition d’une tondeuse « Mulching » spécialement conçue pour broyer les déchets de tonte et les laisser sur place. Cette technique économise les allers/retours à la déchetterie puis sur le site de compostage,
- En dotant les massifs fleuris de programmateurs qui permettent un arrosage automatique,
- En favorisant dès que possible les intrants locaux, c’est-à-dire l’utilisation de ressources locales (plantes, engrais, terreau),
- En pratiquant la fauche tardive sur certaines parcelles, une méthode qui favorise la biodiversité et diminue la fréquence des tontes.
Cours végétalisées
Pour répondre aux enjeux du réchauffement climatique et lutter contre les îlots de chaleur, le Ville d’Albertville a entrepris la végétalisation des cours d’écoles. L’objectif de l’équipe municipale est d’apporter davantage d’espaces verts dans ces lieux privilégiés que sont les cours de récréation, lieu de sociabilisation majeur des jeunes Albertvillois, lieu de détente, de jeu, où la sensibilisation à la protection de la nature prend tout son sens.
Trois cours d’école ont déjà été végétalisées :
- L’école maternelle Louis Pasteur
- L’école maternelle Raymond Noël (Pargoud)
- L’école élémentaire Martin Sibille
Écoles d’Albertville
La végétalisation des cours d’écoles
Réseau de chaleur
Par délibération en date du 12 novembre 2018, le conseil municipal a décidé : d’approuver le choix du groupement d’entreprise 4 Vallées/Dalkia pour assurer l’exploitation d’une chaufferie à bois et d’un réseau de chaleur sur le territoire de la Ville d’Albertville et d’approuver le contrat de concession et ses annexes pour une durée de 10 années à compter de sa notification. Le contrat et ses annexes sont consultables auprès de l’accueil de l’Hôtel de Ville aux horaires d’ouverture.
Qu’est-ce qu’un réseau de chaleur Bois Energie ?
Un réseau de chaleur est un chauffage central à l’échelle d’un quartier, d’une ville ou d’une agglomération. Il se compose de trois éléments :
- La chaufferie : unité de production de la chaleur, sous forme d’eau chaude, qui alimente le réseau de chaleur et par conséquent les bâtiments en chauffage et en eau chaude sanitaire. Cette chaleur peut être produite à partir de toutes les énergies existantes,
- Le réseau primaire de canalisations qui transporte la chaleur sous forme d’eau chaude (entre 80 et 105°C) depuis la chaufferie vers les sous-stations,
- Les sous-stations : unités qui assurent le transfert thermique depuis le réseau primaire de canalisations vers le chauffage collectif. Elles sont installées en lieu et place ou en parallèle de la chaudière, dans les locaux techniques ou chaufferies des bâtiments/copropriétés.
Quels sont les avantages pour les usagers ?
- TVA à 5,5% appliquée sur la facture énergétique (part fixe et part variable) contre 20% aujourd’hui.
- La Biomasse (ou bois énergie) ne fait pas l’objet de surtaxe, contrairement au gaz ou au fioul.
- Le tarif du combustible bois est stable, il ne subit pas de variations dues aux tensions géopolitiques, contrairement au gaz ou au fioul.
- Le prix de la chaleur distribuée par le réseau de chaleur est compétitif, soit équivalent, soit inférieur au coût de la chaleur produite aujourd’hui, et sera significativement inférieur demain.
- Dans le cadre d’un raccordement, il est possible de bénéficier des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) et donc de minimiser son investissement global.
- En cas d’augmentation du prix des combustibles (bois énergie et gaz), seule la partie variable de la facture énergétique du bâtiment sera impactée. Soit entre un tiers et la moitié de cette facture. Cela permet de limiter l’augmentation du prix de l’énergie, comparativement à une solution 100 % gaz ou toute la facture serait impactée par cette augmentation.
Le réseau de chaleur en quelques chiffres
- Quantité d’énergie consommée par an : 37 000 MWh
- Puissance totale installée : 26 800 kW
- Longueur du réseau : 12 000 m
- Nombre de sous-stations (bâtiments raccordés) : 77
- Densité du réseau : 3 MWh/m
- Puissance installée bois : 7,2 MW + 2,5 MW
- Puissance installée gaz : 10 MW + 5 MW
- Consommation annuelle de bois : 16 000 t
- Capacité de stockage thermique : 300 m³
- Budget travaux : 16 500 000 €
- Budget Etude : 500 000 €
- Subventions :
– ADEME fond de chaleur : 54 %
– FEDER (Fonds européen de développement régional) / Europe : 12 %
– FSIPL / Etat : 450 000 €
Le RCU en 2023 :
- 62 sous-stations raccordées, livrées et facturées
- 2738 logements
- 21 630 kW souscrits
- 98,4% d’énergies renouvelables
- 5 417 tonnes de C02 évitées
- Raccordement de la Halle olympique avec une sous-station de 1200kW
Réseau de chaleur